Comparaison des dettes SCIMI-UMGGHM
Vois vous demandez certainement pourquoi il est inintéressant de comparer les chiffres de la SCIMI et ceux de l’UMGGHM.
Rappelez vous, la SCIMI est propriétaire des murs, mais n’assure pas tous les travaux d’entretien, ni les travaux de mises aux normes des bâtiments utilisés par les Cliniques, ce qui explique sans doute le niveau « anormalement bas » selon le Président Brothier des loyers versés pas l’UMGGHM (Pour la petite histoire, les locaux ne peuvent servir qu’à un hôpital, et ne suivent pas la loi concurrentielle des loyers des propriétés bâties, car il n’y a aucune concurrence)
les travaux de mises en conformité ont donc été réalisés par l’UMGGHM, et financés par de l’emprunt. Pour être tout à fait correct, il faudrait retirer du total des dettes de l’UMGGHM ce qui est du bâtiment de ce qui est de l’investissement normal pour le fonctionnement des Cliniques (machines, etc…)
Dans le tableau ci-dessous, sur la première ligne (GHM ), ce sont les résultats du GHM . Dessous la lignes GHM, vous avez les lignes correspondant aux autres postes du de l’UMGGHM: cabinets dentaires, labos, etc…
Ce qui est intéressant de comparer, ce sont les variations des dettes et des capitaux propres du GHM et de la SCIMI. La SCIMI a été créée pour soutenir les cliniques du GHM, en particulier la propriété des murs. Si l’on soustrait des dettes du GHM celles qui ne concernent que le bâti, c’est à dire les mises en conformité, les changements des fenêtres, etc… qui devrait être à la charge de la SCIMI, on s’aperçoit que le total de l’endettement SCIMI + UMGGHM est en gros constant, les fonds propres de la SCIMI et du l’UMGGHM suivent des courbes opposées. En d’autres termes, si la SCIMI avait supporté l’intégralité des charges de propriétaire, les fonds propres de l’UMGGHM seraient encore de l’ordre de 25M€!
Les autres dettes du GHM correspondent à l’investissement normal pour un établissement hospitalier, à savoir le maintien d’un plateau technique qui fait beaucoup pour la réputation de l’établissement. Rien à voir avec la SCIMI.
Pour autant, l’équilibre des Cliniques mutualistes dépend bien sûr de son activité, de la haute qualité de leurs praticiens, et de l’engagement de tout le personnel à une réussite commune.